Quand je dors la nuit
Je pense aux gens sans abris.
Quand je dors la nuit.
Sous ma couverture au chaud.
Je pense aux gens sans abris.
Hier soir, il faisait très froid.
A ce moment là j’ai ressenti une amertume.
Parce que les sans abris tremblent de froid.
A ce moment là, j’ai ressenti des frissons de tristesses.
Qui traversent tout mon corps.
Parce que les sans abris flânent dans les rues à la recherche d’un abri.
Quand je dors la nuit,
Je pense aux gens sans abris.
Qui cherchent des branches de bois pour les allumer afin de se réchauffer un peu près des braises.
Hélas leurs états chauds ne durent pas longtemps.
Parce que les feus se transforment en cendres. Et pour qu’ils reviennent de nouveau à un froid de canard dans une nuit glaciale.
Plus loin dans les forêts, on entend les animaux sauvages sans abris qui crient de froid.
Oh, oh, oh, parfois la vie est très dure pour les humains et pour les animaux et parfois pour les végétaux aussi.
Quand je dors la nuit.
Sous ma couverture au chaud,
Je pense aux gens sans abris
Qui ne trouvent pas de quoi manger et de quoi se réchauffer.
A ce moment là, je me sentais un déchirement dans mon cœur.
A ce moment là, je me sentais un grand cri au fond de moi.
Qui réclame les aides pour les gens sans abris.
Qui réclame la présence des bienfaiteurs,
Pour donner des nourritures et des couvertures pour les gens sans abris dans le monde.
Et qui peuvent mourir à cause de la faim et à cause de froid.
Je pleure en silence sous ma couverture parce que je suis incapable d’aider tous les sans abris dans le monde.
Par contre mes pensées peuvent m’aider à sensibiliser tous les gens et toutes les associations de bienfaisances dans le monde, pour aider les sans abris pendant le froid de l’hiver, pendant la chaleur de l’été et durant toutes l’année.
Quand je dors la nuit.
Je pense aux gens sans abris.
Mes pleurs ne me donnent pas satisfaction pour secourir les affamés et les sans abris dans le monde.
Quand je dors la nuit,
J’aime toute l’humanité de toutes couleurs, de toutes races, de toutes religions et de toutes appartenances sociales.
Chacun de nous de sa position peut aider les sans abris et les pauvres.
Quand je dors la nuit,
Je pense aux sans abris.
Je pense aux affamés.
Et je pense aux illettrés.
Fattoum Abidi (droit d’auteur)