Mes doigts tiennent ma fine et enceinte feuille
Mes doigts tiennent ma fine et enceinte feuille.
Ils caressent une douce blancheur,
Et ils cogitent un radieux honneur.
L’ardeur du mot signe sa fraîcheur.
Mes doigts se collent au bord,
D’un papier qui attend l’arrivée des mots.
Je vois passer les gens qui travaillent.
Où la vie médite pour une meilleure mélodie.
Mes doigts caressent un espace,
Dont les minuscules corps
Refusent d’être visibles,
Pour fuir l’agressivité humaine.
Mes doigts tiennent une fine et enceinte feuille,
Le papier est heureux, car il publie,
Des messages multiples et dont les,
Couleurs et les saveurs sont différentes et enrichissantes.
Et mon papier enfante chaque jour,
Des enfants littéraires dont la profondeur,
Arrose mon humanité de bonheur.
Et je les couve d’amour et d’attention comme des vrais enfants réels.
© Fattoum Abidi 3.6.2015.