fatto57

Dans les chairs intimes

Dans les chairs intimes

Des livres se plongent

Mes yeux, feuillettent mes mains

Quelle ! Merveilleuse retrouvaille.

Se promenant entre

Les rayons des livres

Dans une médiathèque,

Je me sentais remonter les siècles.

Un frisson amoureux

Vibre dans mon cœur joyeux,

Traversant le temps depuis

Les lectures du moment, l’esprit se réjouit.

Sur la table du lieu j’ai lu

Quelques pages  des journaux

Que j’aime : Le Monde,

Le Figaro, Jeune Afrique et autres.

Autour de la table de lecture

Se regroupent des jeunes, des adultes

Et des gens âgés, dont un  très vieil homme

Lit délicatement les journaux, et il les contemple.

Sa béquille l’aide à se déplacer,

Oh ! La lecture  est joyeuse,

En présence de plusieurs générations

Et de plusieurs nationalités vivent la culture.

Sortant du lieu avec mon sac rempli

De livres, que j’ai empruntés

De la médiathèque,

Mon dos est ému et ravi de la lumière qu’il porte.

© Fattoum Abidi

17.4.2018

La pomme de la plage

Les vagues battantes

Poussent une rouge pomme,

Sur les lèvres moulées

Des grains de sable

Elle est délaissée,

Sur le bord vêt de

 Costume doré

Elle demeure seule.

Les vagues se plongent

Nerveusement sur le corps de la pomme,

On a l’impression qu’un passant

L’a balancée au creux du grand bleu,

Sur le dos des vagues

Mes yeux se fixent,

Sur le fruit vomi

Mon âme vague, songe,

La pomme de la mer

Demeure triste,

Les vagues arrivent

En grande vitesse

Heurtant la pomme,

Sur la plage des rêves

Volent les albatros des songes

Ma muse est interpellée.

© Fattoum Abidi

16.4.2018

Chuchotement cordial

Chuchotement cordial

Chavire de son sentiment amical,

La sincérité des êtres

Se fait rare en paraître.

Certains moulins

Envient les cœurs sereins,

En oubliant que c’est divin,

Et qu’on n’y peut rien.

Chuchotement cordial

Se nourrit de sa transcendance,

Brodant son amour sur le canevas sensationnel

Le passage de la vie marque sa douce quiétude.

L’amour vibre en cœur câlin,

Dans l’écrin  de l’âme se faufile un ressenti serein,

L’existence adore son riche couffin

Qui se remplit de  beaux bouquins refrains.

© Fattoum Abidi

14.4.2018

Sur l’épaule d’oiseau

Sur l’épaule d’oiseau

Pose la colombe moineau,

Le temps porte le beau,

L’arbre chante le morceau.

La musique compose ses mots,

Ah ! Encore persistent- ils les maux ?

La dame poésie remplit son seau,

L’amour  brode ses émotions solos.

Sur l’épaule d’oiseau

Griffonne la plume cerceau,

Elle adore la flamme des ronds mots,

Condamnant les actes des sots.

Des bavures nuisent à l’ange beau,

Habitant un monde  tourtereau

Les amoureux montent le mélomane bateau,

En chantant la liberté des rebelles oiseaux.

© Fattoum Abidi

13.4.2018

Des maux couchés.

Des maux couchés

Ronflent doucement,

Sur les tripes brûlées

Pose la souffrance infligée.

Des mots prononcés

Condamnent la douleur profonde,

Qui demeure entre

Les plis d’une âme heurtée.

Des maux couchés.

Racontent, le silence

Grandit, la mémoire

N’a pas loupé l’atome frustré.

Des mots ont gagné

Un défi de l’espoir  déterminé,

Dans la bourse du temps réside

Les expériences enrichissantes.

© Fattoum Abidi

9.4.2018