Vive le savoir et l'éclat de la réalité
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Je vous invite à écouter, à lire la philosophie, les lettres et les arts. Je vous dis c’est impératif de lire et d’étudier la philosophe. Elle est l’arbre des savoirs et ses branches sont toutes les connaissances constructives.
La philosophie elle ouvre les esprits et nous enrichit l’âme. Elle nous facilite la communication avec autrui.
J’adore la philosophie de toutes les civilisations. Je l’ai lue , je la lis et je la relue dans sa langue d’origine et dans ses langues traduites.
Le savoir est un océan et nous avons bu de cet océan que quelques gouttes. Alors buvons ensembles davantage des océans et des fleuves de tous les savoirs. Car ça nous épargne d’être la paroi des esprits pervers. Qui nous rendent malades et incapables de créer .
Fattoum Abidi
Le 5.6.2020.
يحن الحبر للورق
يحن الحبر للورق,
لقد نزلت صاعقة الفزع,
تجمد نهر البدر,
وصمت بوح القدر.
كم هو رهف حس القمر,
فؤاد النجم يقنط لجارحة الأرض,
و تسكب عين القلب دمع الحزن,
تتلاطم أمواج الهلع.
التركيز يبرح بر الأمان,
و يروح الهذيان متسكعا,
كنه الأنام يرتبك الأحشاء,
و العالم يخشى الفناء.
البرامج التلفزيونية و الإذاعية
تطنب الحديث في موضوع الفيروس,
حتى الذاكرة البشرية تحتج ضد إغراقها بالخوف,
فأصبحت النفوس محبطة تهلع لغضب السماء.
هيكل القيم الإنسانية ينفش شعره غضبا,
الأنام يلقون بنبل الأخلاق عرض الحائط,
و يهرعون لتبني الكراهية,
! هم يحبذون النميمة و الحرب عن المحبة و السلام يا للهول
ربما يستيقظ نبض الورى,
ويتعظ من سبات قد غوى,
الحبر أبى إلا أن يغزر ضياء,
و الريشة تطلب السقاء.
© فطوم عبيدي
18.5.2020
Un acte rageur
Un acte rageur naquit d’un esprit maudit,
Ses yeux parurent comme un feu fort bruyant,
Ses mots coupèrent le cœur de l’âme brave,
Les pleurs voilèrent l’horizon de La Saine.
Le chien aboya durant la belle marche,
Les nerfs de son compagnon furent très tendus,
Le vent de l’ouest caressa l’arbre du temps,
Le silence quitta l’espace du fleuve.
Les oiseaux bleus se perchèrent sur la branche,
Ils observèrent l’animal domestique,
Boby voulant se détacher de sa chaîne
Il fit tomber Henri son maître fidèle.
Tout d’un coup la bête mordit un banc public
On eut peur, le compagnon ému s’agita,
La foule traversant se divisa en deux,
Une partie compatit, autre s’indigna.
©Fattoum Abidi
18.5..2020.
Ma rêverie se meut
Ma rêverie se meut, traverse, songe,
Elle se communique avec les pensées,
Enfante des idées, l’art se dessine,
La volupté narre ses sentences.
L’imaginaire pose ses ailes,
L’âme prodige s’emballe, la lumière se filtre,
Éclaire, l’esprit méditant
Inspire la plume, l’encre se déverse.
Le confinement persiste, les gens s’ennuient,
Ils veulent bouger, ils désirent sortir dans la rue,
Oh ! Qu’est ce qu’elle est précieuse la liberté,
Le virus ravage, le combat continue sa lutte.
On prévoit un lendemain meilleur,
La volonté des citoyens résiste à l’épidémie,
On nettoie chez soi quotidiennement,
On désinfecte tous les lieux publics pour que la mal disparaisse.
©Fattoum Abidi
3.5..2020.
يجف حبر الإلهام السامق
يجف حبر الإلهام السامق,
ويصمت طيف القلم الحالم,
تتجمد يدي الريشة,
يتصدع رأس النبض.
يفقد الكيان التركيز,
و البلاد في حرب ضد كرب مسقط.
الكلمات و كأنها خائفة الولوج,
فهي تعتصم بمخبئ الذاكرة.
و كأن الحروف تريد الهروب,
وشر البلاء يترصد بهمم البيان,
تختنق العبرات, تصمت, تتأمل,
رعب الورى ينتقل إلى حرف البوح,
آه كم هو رهف حس الحبر,
وحتى حب الحياة أصبح مهددا بوباء الممات.
و لكن العزيمة تأبى الخنوع,
و الكتابة ترفع مشعل الإصرار, تمضي للأمام بحزم الأبطال.
© فطوم عبيدي
2.5.2020
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