fatto57

Tristesse d’une âme

Tristesse d’une âme

Traversait le temps,

Elle gémit,

Sur le fleuve du vent.

J’observe cette tristesse

Elle est malade,

Elle cherche un remède,

Le remède lui jouait

Le cache, cache de Noé

Dans une farce muée.

La tristesse est fade

Elle pleure ses maux,

Dans ses tristes mots

Faufilant un rideau..

Le ciel prie

Pour une guérison

De la tristesse

Qui jaillit

Des douleurs humaines.

Apaisées par une sagesse fluide,

Et magique.

© 2013 Fattoum Abidi.

Un vent de nord

Un vent de nord

En robe de ténor ;

Voyage

Dans le corset ;

D’un ange heureux.

Le vent frôle l’âme

De cet ange

Qui tisse ses émotions

Sur une toile vibrant

Dont les couleurs

Coulent depuis

Une source

D’un amour heureux

Qui voyage

Sur une mer houleuse

Cachant un amour

Superviseur.

Qui se dirige

Vers le sud

Dont les révolutions

En plein mutation.

Ce vent

Prend le virage

Dans une rage d’amour

Attendant son amoureux

Dans un espoir goûteux

Depuis un vieux terroir

D’un amour rare

Il frôle mon âme

Dans une traversée de rame.

Un vent traversant

Vient de naître

Dans l’autre horizon,

Un vent filtrant

Dans mon cœur.

Il est septique

Dans un brouillard magique

Qui cherche la boussole

Pour ne pas perdre le nord.

Qui se penche vers le sud

Dans une embrassade d’amour,

Un vent de nord

Se noyait dans le grand bleu

Des yeux amoureux

D’un vent touriste

Volant les parages tristes

Qui cherchent leur pigeon malheureux.

Où son opinion

Sur l’espoir humain

Est un vilain festin.

Mais mon espoir

Œuvre pour un espoir

Humain heureux.

© 2013 Fattoum Abidi.

Sifflait le vent

Sifflait le vent,

De la liberté

Sifflait le vent,

De la dignité.

Il traverse le monde arabe,

Il survole le monde entier.

Sifflait le vent,

Dans un ton exclamatif

Il nifle un espoir confirmatif

Pour une liberté assimilative.

Sifflait le vent,

Un message

Qui soulage,

Une vie, en naufrage.

Sifflait le vent,

Il se précipite,

En premier temps

Vers le sud.

Il se dirige

En second temps

Vers le nord

Pour chercher le bonheur.

Sifflait le vent,

Dans un voyage

Sans un orage

Dans une liberté.

Qui honore ;

L’ère de la dignité.

Dans un monde

Effervescent.

Sifflait le vent

Cherchant

De l’oxygène

Pour les âmes mordues de haines

Et suffoquées de corruption

Dans une dictature du temps.

Sifflait le vent

Sur la chandelle

D’une liberté

Sans haine et sans guerre.

Sifflait le vent,

Pour une élévation des âmes

Dont la dignité des corps

Gémissait des injustices humaines.

Sifflait le vent

Pour la liberté

Des peuples arabes

Et pour la liberté,

Des peuples du monde

Surfant dans une belle onde.

Mon cœur prend les mains

De tous les peuples du monde

Dans une accolade d’amour,

Dans une embrassade de respect.

Et dans un chant de paix et de tolérance

Humaine et universelle.

© 2013 Fattoum Abidi.

Traversée poétique

Traversée lumineuse

Qui apparaît

Sur un bateau de rêve,

D’une poésie radieuse.

Dans un bateau de songes

Mon cœur se laisse bercer

Par une belle fée.

Amoureuse d’un Morphée.

Il lit la poésie

Dans une délicatesse,

D’une belle finesse,

Emanant

D’un joyeux instant.

A ce moment là, la poésie,

Griffonnait des lettres délicates,

Fines et soyeuses

S’étalant,

Sur un papier de réveillon

Depuis une muse juteuse.

Une pensée file

Dans un esprit fin,

Composant un quatrain

Embrassant un beau refrain

Qui apaisa les passagers du festin.

Plus loin une musique entraînante.

D’une muse tisseuse un chemin étoilé

Dont les écoliers ;

S’illuminent de gaieté.

Et dont la poésie

Est un savoir à bien méditer,

Par les écoliers

Qui traversaient l’allée du savoir.

Dans la prairie de la belle mélodie

Un oiseau chanta une poésie

Traversant pour la côte de la symphonie.

Là on célèbre une fête poétique.

Où les peintres dessinent

Un festin.

Fêtant la joie,

Dont les lettres composent

Une magique odyssée poétique.

Traversée poétique,

Elle brode ses vers

Avec des rayons de soleil.

Dont les syllabes brillent de bonheur.

Là mon verve m’inspire une poésie.

Le bateau de la traversée me permet,

Un magique fantasme.

Où une extase de bonheur m’enveloppe,

Entre ses soyeux et caressant bras

Dans une traversée

Dans la prairie de mes songes.

© 3013 Fattoum Abidi.

Songeait le temps.

Songeait le temps,

Sur un fleuve pâle

Germant

Des maux.

Qui font une apparition

Dans le chagrin du temps.

Esquintant

La couronne de la paix.

Le compte est rendu

Sur le plateau des corrompus.

Qui piétinent la sérénité

Des âmes étouffées dans des guerres.

Songeait le temps

Pour un joli moment.

Sur une vague houleuse,

Je tisse mon songe rêveur.

Rêvait le temps,

Pour un bonheur croquant.

Un instant de bonheur

Surfait dans un océan distrait.

Cherchant l’odeur d’une paix

Qui se dissipait

Dans un mirage,

Qui nage dans un ciel sauvage.

Rêvait le temps,

D’une paix,

D’un amour,

Et d’une liberté.

Rêvait le temps,

Pour un joli moment,

D’une liberté consciente

De ses droits et de ses devoirs.

L’oiseau de la dignité

Prend sous ses ailes

La charte cerise de la paix désirée

Afin de la faire signer,

Par tous les humains.

Pour un lendemain

Qui ne saignera pas

A cause des guerres,

Et,

A cause des haines.

Vive la paix

Dans un monde révolu.

© 2013 Fattoum Abidi.