fatto57

خطت الكلمات أشجانا

خطت الكلمات أشجانا

وتناغمت العبرات ألما.

و صمت الليل الحزين

و طأطأ الثمر رأسه المتألم.

خطت الكلمات أشجانا

و سجد الحمام إجلالا.

أمام بيت الأنام مر سراب الآلام.

في زقاق الحمام تأتي الأحزان للاستحمام.

خطت الكلمات أشجانا.

و جاء الأمل مهرولا

لعله ينقض الأنفس المحبطة.

و كتبت على حجارة الورى تراجيديا الأحزان.

مر الزمان أمامي

ووقفت أرقب أحزاني

أردت السير إلى الأمام

و لكن الاستبداد كبل طموحي بسلاسل الظلم.

© فطوم عبيدي 12.4.2016

Une ravissante colombe

Une ravissante colombe,

Plane dans l’espace libre,

Où se manifeste une liberté ultime,

La musique est dévouée et rebelle, elle l’accompagne.

Le soleil incite ses rayons,

De suivre l’oiseau libre,

La lune éclaire la nuit de la colombe ivre de sagesse,

Les fleurs s’éclosent et la joie rebondit.

Une Ravissante colombe,

Ses plumes sont luisantes comme un soleil brillant,

Ses yeux sont lumineux comme une merveille féerique

Où le cœur bat de lueurs libres, audacieuses et militantes.

Elle porte un message,

D’amour et de paix,

Elle porte un brin d’olivier,

Où on chante la fraternité et la sérénité des peuples opprimés.

La sagesse tricote ses mots libres,

Le tricot de la dignité,

Est prêt à être porté,

Et on doit avancer sur le chemin de la liberté.

© Fattoum Abidi 11.4.2016.

Le printemps habite le cœur jeune

Le printemps habite le cœur jeune,

Des passions se redressent en lueur bonne et révélatrice,

Des vibrations se réveillent sur le chant de la rivière inspiratrice,

Et l’’oiseau est perché il chante un sonnet, les perles de pluies s’embellissent.

Le printemps dort dans le creux de la passion,

Il chante l’odyssée des amoureux reveux,

Où la saison plante des roses magiques,

Le jasmin de la liberté orne les cheveux de la passion mystique.

L’amour injecte sa brillance dans les yeux des tourtereaux,

Eprise de la beauté de la belle mélodie, la colombe,

Bat ses ailes et elle vole loin du méchant aimant , elle cherche,

Le flair de la dignité humaine et elle en fait un traité universel de paix.

La lueur du soleil perce le rideau de l’obscurité,

Et il injecte ses sages lumières de fraternité,

L’âme souffre de la solitude des oiseaux migrateurs,

La mer prie pour sauver la terre de la haine et des guerres.

Les vagues errent, l’écume songe, les moules,

S’écartent de la pollution d’une mer couveuse et apaisante,

Je suis debout devant l’horizon, les oiseaux chevauchent

Ma tête ambitieuse et amoureuse de la profondeur de la mer sage et universelle.

© Fattoum Abidi 10.4.2016

Très urgent

Très urgent,

La liberté de La Palestine,

Demande de sortir de la colonisation infligée,

Les enfants de La Palestine protestent,

Contre l’injustice qui demeurent, muette et autoritaire,

Dans leur vie et dans leur patrie colonisée,

Les humains sont nés libres, pourquoi on veut,

Coloniser les âmes indépendantes de nature ?

La Palestine a saigné et elle a vu le sang de ses enfants,

Qui arrosent la terre prise par la force de l’injustice,

Les palestiniens réfugiés veulent retourner à leur terre prise,

La colombe demande le renfort pour semer la paix dans le proche orient, elle crie et elle griffonne, elle dessine et elle pleure,

Car elle veut voir de son vivant une Palestine libre et indépendante,

Ca ne coûte rien de signer l’indépendance de La Palestine,

Puis c’est le plein droit des palestiniens qui militent pour la liberté.

Très urgent,

De libérer les prisonniers de la liberté,

Ils ont assez de demeurer dans la prison de l’injustice,

Que les colonisateurs cessent d’exercer leurs lois,

Qui dénudent la dignité des humains de ses droits légitimes,

Cessez d’appeler les habitants de leurs propres terres,

Des indigènes c’est honteux et c’est dégradant.

Ma plume milite certains yeux demeurent négatifs et certaines oreilles restent sourdes et indifférentes !!!

Je crie à haute voix paix

Je crie à la haute voix amour,

Je crie à haute voix liberté,

Pour les peuples colonisés,

Je crie à la haute voix embauche,

Pour les jeunes marginalisés,

Je crie égalité pour les sexes opposés de chaque société,

Je crie parité des droits et des devoirs de tous les peuples,

Ma plume tire ses mèches de cheveux par nervosité foudroyante !!!

© Fattoum Abidi 8.4.2016

Mon poème est bouleversé

Mon poème est bouleversé,

Il essuie ses tristes larmes,

Il a perdu son ami, rebelle,

Dévoré par un méchant loup, il reste immobile.

Mon âme est triste, elle reste muette,

Mes tripes sont transformés en douleurs,

Souffrantes, mes yeux refusent de se maquiller,

Et mes lèvres ont refusé de mettre leur rouge.

Je marche comme une somnambule,

Qui perd la concentration de l’esprit,

J’ai rencontré des amies,

Et on a parlé des choses professionnelles.

Ca a apaisé ma plume,

La tête reste bouleversée,

L’âme reste triste ;

Et l’oiseau se recueille tristement.

Ma plume se tire les cheveux,

Car elle a perdu sa copine de poésie,

Engagée et triste la sentence,

Promet de continuer le chemin du combat.

L’injustice a voulu la mort de la vérité,

Qui plaide la liberté et le ciel

Donnera gain de cause pour la poésie,

Rebelle, engagée, noble et humaine.

© Fattoum Abidi 6.4.2016

En hommage à mon ami le grand poète tunisien

Ouled Ahmed enterré ce jour à Tunis que son âme repose en paix.